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Dans l'absence et le silence...

7 avril 2008

De jeu et de sang

A la poésie des regards où l'on ne perçoit pas l'autre, le langage du cœur, substitué à tout esprit, cette apparence qui fait vibrer, rien d'étonnant si les réminiscences s'interposent. Quelques instants, les silences, laisser couler les jours, ravivent l'acide dans mes veines ; de feu et de sang. De jeu et de sang. Par ton passage, je suppose plus que jamais l'existence de cette force, guide des échecs ou de reconstructions. Tant de secrets que les murmures ne dévoilent plus, remplacés par cette lumière, me donnent le sourire, car je ne connaîtrais pas les infinis regrets.

(avril 2008)

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3 février 2008

L'entre-vision ?

Une seconde, l'exaltation d'un autre monde, une hallucination, un éclair de joie, le vent, la pluie, invincibles, les murs se sont effondrés, les bâtiments ont disparus, l'océan a surgit ; et c'était la brise marine qui emportait mes cheveux, les vagues qui éclaboussaient mes jambes nues, l'embrun qui ruisselait sur mon visage, une seconde ; j'étais ailleurs. Si le vent savait emporter les images : courir sous la pluie, oubliant la folie, tourbillonner, s'abandonner, oui courir avec l'ivresse, éprouver les dernières sensations, fuir la détresse, courir. Une seconde. Une seconde je me suis crue heureuse, j'ai revu la jeté où je finirais mes jours ; j'existais loin des souvenirs. Un corps maigre, un corps léger, pur, que la faim n'altère plus, dont la finesse énergique se faufilera à la perfection par tous les onirismes.
Une seconde que je voudrais partager avec toi.
Une seconde hors des maux, où les souffrances se dilapident sous l'éclat du bonheur. Et qu'importe si nous sommes trempés, si nous perdons la raison, si nos larmes se mêlent à la pluie, oui qu'importe, si l'extase nous saisit. Qu'importe si cela ne dure qu'une seconde...

(février 2008)

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Dans l'absence et le silence...
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